Se bâtir une identité numérique

Publié: juin 3, 2013 dans Module 6
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J’ai lu et relu certains segments du module 6, et n’ai pu m’empêcher de sourire.  Trop de points semblent confirmer certaines de mes appréhensions et viennent justifier ma réticence à utiliser mon nom au niveau du web social.

Ai-je donc été le seul à réaliser les dangers potentiels liés à l’identité numérique?  Certainement pas. Alors, j’espère qu’il y aura davantage d’internautes à se lancer dans une vraie réflexion sur le sujet.  Attention, je ne suis point à prôner la pratique de multiples identités, fictives et trop souvent contradictoires entre elles.  Je crois plutôt que se bâtir une vraie identité sur le web n’implique pas forcément la divulgation d’informations personnelles, voire même confidentielles.  Et pour moi, quand il s’agit du Net, nom de famille, adresse postale ou numéro de téléphone restent des informations confidentielles qui ne devraient être divulguées publiquement que dans des cas d’absolue nécessité (ex. en recherche d’emploi)

Comment concilier tout cela alors?  Dans les premières années du Web, il était de coutume qu’on se choisisse un pseudo. Ceux qui ne l’ont pas vécu, en ont forcément entendu parler. A l’époque, le pseudo avait force d’identité réelle et cette identité s’attachait au personnage, avec ses indices de  réputation et d’influence; le principal étant d’être fidèle à cette identité numérique qui se développait avec nos activités en ligne.  Et pour ceux qui, comme notre « ami » Godefroy Chabi, pensent que « l’efficacité d’une participation à un réseau social passe par la signature d’une identité réelle et non d’un pseudo« , qu’à cela ne tienne. Un bon compromis serait alors de se bâtir une identité à partir de son prénom. N’a-t-on pas tous un prénom (au moins) et un nom de famille?

J’ignore si cette logique tient encore la route en 2013. Mais pour moi, elle est encore de mise et continue de dicter ma pratique en ligne.  Pourtant, tout comme Malambert, dans Ma vie sur la toile, je me suis prêté au jeu d’André Arsenault et ai fait ma petite recherche sur Google.  Surprise!  Google a bien su me trouver en bonne et due forme, en dépit de toutes les précautions susmentionnées. *Rires*  Et oui, il en faut juste UNE pour que les liens se fassent. Le plus cocasse de l’expérience, c’est que quand j’ai cherché « Luc Jr.« , noyé dans le nombre, mon profil restait pratiquement introuvable.  Le monde à l’envers…  🙂

Luc Jr.
Juin 2013

commentaires
  1. Je crois que la micro conférence sur la réputation en ligne, comme « monnaie » pourrait être utile au débat. Voici: http://www.ted.com/talks/rachel_botsman_the_currency_of_the_new_economy_is_trust.html.

    En résumé, je pense qu’en utilisant plusieurs méthode de sécurité, surtout le « 2-step verification », on peut avoir une sécurité raisonnable.

    Car, dans un monde connecté, il y a un réel gain à faire d’utiliser sa vraie identité. Cela ne veut pas dire qu’il faille faire du « life logging » et enregistrer tous les mouvements de notre vie. Mais plutôt de promouvoir les gestes et les éléments qui permettent d’enregistrer notre bonne réputation.

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